La saison 2024-2025 de l’Olympique de Marseille restera dans les annales pour son lot de polémiques liées à l’arbitrage. Depuis le début du championnat, les décisions arbitrales ont régulièrement fait l’objet de vives critiques de la part des dirigeants marseillais, au point de devenir un thème récurrent tout au long de la saison.
Les sanctions infligées à Pablo Longoria et Mehdi Benatia, suspendus pour leurs réactions vives contre les arbitres, illustrent cette tension permanente. Ces suspensions n’ont fait qu’attiser la méfiance des supporters marseillais, qui scrutent désormais avec une attention particulière les désignations d’arbitres pour les matches de leur équipe.
Après l’incident survenu lors du match à Auxerre, la Ligue de Football Professionnel avait opté pour une solution symbolique en désignant Stéphanie Frappart pour diriger la rencontre face à Nantes. Ce choix, perçu comme une volonté d’apaiser les tensions, s’était soldé par une victoire marseillaise (2-0) dans un climat plus serein.
L’arbitrage de Frappart avait été globalement salué pour sa justesse et son autorité naturelle, offrant une parenthèse de tranquillité dans une saison autrement mouvementée. Cependant, cette désignation exceptionnelle n’a pas suffi à calmer durablement les esprits dans l’entourage marseillais.
Malgré cette tentative d’apaisement, la méfiance des dirigeants et supporters marseillais envers l’arbitrage persiste. Chaque nouvelle désignation est analysée avec minutie, chaque décision controversée relance le débat.
Roberto De Zerbi et son staff doivent désormais composer avec ce climat particulier, où chaque match semble se jouer sur deux tableaux : le terrain et la relation tendue avec les arbitres. Cette situation unique dans le paysage du football français continue de marquer profondément la saison de l’OM, au-delà même des résultats sportifs.